Bonjour à tous,
Je suis né en 86 à La Timone à Marseille, prématuré de 29 semaines et opéré d’une dérivation ventriculo-péritonéale (valve Sigma non réglable) suite à une hydrocéphalie post-hémorragique. Réopérer avec changement complet de dérivation en 93 à Necker à Paris car cathéter ventriculaire sorti de la boite crânienne et cathéter distal calcifié mais avec absence totale de symptomatologie clinique. A présent, je suis suivi par le Professeur Lonjon en Neurochirurgie à Nice, IRM et Scanner ok, tout est en place au niveau du dispositif, aucune gêne au quotidien. Je consulte en Septembre prochain le doc. Lanteri Minet, Neurologue à Nice.
Voila pour l’aspect clinique, sinon j’ai vécu une enfance tout à fait normale sans aucune gêne et contrindication (on m’a quand même déconseillé, sans me l’interdire formellement, la boxe  ) J’ai donc pratiqué le judo, le karaté, le foot, le hand, l’escalade, le tennis, la voile, le vélo etc. bref tout ce qu’un enfant en bonne santé attiré par le sport est capable de faire. D’un point de vue scolaire, pas de soucis de concentration, très bons résultats, très bonne intégration avec les autres enfants et les adultes.
J’insiste vraiment sur l’aspect totalement normal de mon enfance et de mon adolescence afin de démontrer qu’on peut vivre en oubliant au quotidien la présence d’une valve suite à l’hydrocéphalie. Quelques migraines ophtalmiques mais aucun mal de tête chronique et aucun période de fatigue prolongée. Par contre souvent malade : bronchite, grippe, gastro, angine etc… comme beaucoup d’enfants ?!
L’objet de mon message concerne à présent la pratique du sport intensif et les maux de tête. Je pratique le Triathlon depuis 1 an, avec des objectifs sportifs élevés (formats de course CD, LD, IronMan etc. entre 1 et 12 h de course !) Entre 12 et 16h d’entrainement semaine, 5 à 7 fois semaine. Mon problème est le suivant :
Je souffre de maux de tête violent à la suite d’un effort intensif (rythme élevé, à partir de 30mn d’effort) uniquement en course à pied .Quand je m’arrête et que je récupère j’ai l’impression que la pression dans mon crâne et telle qu’il va « exploser », le doliprane n’ayant que très peu d’effet. Sentiment accentué par forte chaleur. Aucun symptôme en vélo ni en natation quelque soit l’intensité et la durée de l’effort.
En conclusion, connaissez-vous une liaison directe entre effort intensif en course à pied et hydrocéphalie ?
Merci d’avance pour vos contributions,
Je reste dispo pour échanger avec vous !
Quentin